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L]VRE SECOND. 14 ] entre elies ’. C’est e.cor trop que taNisso.s parmy.ous une republique les adorations, les serv,ces, es brans d Amour sero t en commun. Si PsicM s’en vient encor une fois amuser les gens qui nous serviront 3` quelque chose, et qu’efie prtende reiinir ansi tousles cceurs sous Une roesroe domination, il nous la faut ! apider. On se moqua des rpubliquaines et on souhaita bon voyage 3` nostre Bergere. ’. Cythere la fit monter effectivemerit sur son char, mais ce fut avec trois divinitez de sa suite peu gracieuses : il y a de toutes sortes de gens 3` la cour. Ce divinitez estoient la Cholere. la 3alousie et l’Envie, monstres sortis de l’abysme,,mpkoyables licteu. rs qui ne marchoient point sans leurs foiiets, et dont la veiie seule estoit un supplice.. Venus s’en alla par un autre endrok. Oand PsicM se rid dans les airs en si mauvaise . compagnie que celle-13`, un tremblemerit la saisit ; ses cheveux se herikserent, la oix luy demeura au gosier. Elle fur Iongtemps sans pouvoir parlet, immobile, change en pierre, et plfitost statu que personne veric. tablemerit anime : On l’auroit creu morte, sans q.uelues softpits. qui luy chaperent : Les diverses pemes es condamnez lUy passerent derant les yeux. Son imagination les-l’uy figura encore plus cruelles qu’elles ne’sont : .il n’y'en cut point’ que la crainte ne luy fist so6ffrir par aance..Enfin, se lettant aux pieds de ces ’ trois fur,es : Si quelque ? iriS, dit-elle, lOSe.en vos cceurs, ne me fai’teg pas langmr davantage ; d,tesZmoy 3` quel tourmeht’]e’suis condamne. Ne vous auroit-on point donn6 ordre ’.de me jetter dans la ruer ? ’ Je vous en pargneray. la peine,’si vous voulez, et m’y precipiteray moy-mesme. Le u : ois rilles de l’Acheron ne luy rpond,rent rien e e contenterent de la regarder de travers. "’ Elle estoit encoe 3, leurs genoux lots que le char s’abatit. II posa sa charge en un desert, dans Far-