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appas ; s bleu que, sans une force de beatt.extraordlnalre ce n aurolt plus esti que 1 omhre de cet.ob qu avolt tant.fait parler de luy-dans le monde. luy ]0rit d’.avoir des. charmes it moissnner pour. temps etapour la dquieur, et.encore de reste pour e ! le. Le plus cruel de son ayantnre estoit les. zraintes qu on ! ny donaoit. Tantost e[[e.entndoit dir que Venus fadsoil chercher par d;autres ens; qnel uefois roesroe, ’qu’elle’estit to/riMe entre le main deqson ennemie qil, ’ it force de tourmens, .l’avoit rendu méconnoissable.

Un jour elle eut une telle alarme,qu’elle se jetta dans une chapelle de Geres,’comme en un azile qui de! bonne fortune e preentoit. Cette cha elle estoit rs .d’un champ dnt-on .yenoft de coupr,[es bleds.PLJ: .[es tah.ourers des environs .offroient tns les ans. les’. rlmices de leur recolte II aoit un rand m’onceaul .P..,, y, g de lavelies I entr.e du .temple. Nostre Bergere se prosterna dvant I’image. de la Déesse, puis luy mit au vras un chapeau :,de. fieubs, lesquelles elle venoit de : cueilhr er courantet sans aucun. choix. G’estoit. de ces fleurs qui croissent parmy les bleds. PsicM avolt oy i aux sacrificateurs de son pays qu.’elles. plaisoient a Ceres, e ’qu une personne qui vouloit obtenir des Dieux quelque chose ne alevoit point entrer dans leur maison les mains vuides. Apris son offrande, elle se remit à genoux et fit ainsi sa priere :

Divinité la plus necessaire qui soit au monde, nourrice des hommes, protege-moy contre celle aue ie nav jamais offens& : soufire seulement que je me cache pour quelques jours entre les javelles qui sont à la porte de ton temple, et que ie vive du bled qui en tombera. Cytherée se plaint de ce que son tls m’a voulu du bien. ; mais pui qu’il ne m’er/veut plus, n’est-ce pas assez de satisfaction pour elle, et assez de eine pour moy, ? Faut-,I que la colere des Dieux so,t si grande ? S ilest vray que la ustice se soit retiree parmy eux, ils doivent’c6nsiderr l’innocence d’une