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LIVRE SECOND. 10 9 Le ]endemain i e contay ce s. onge tt ma fille ; et comme nous nous promenlons, e remarquay que le chemin off la P-h osopMe m avmt fmt.entrer aboutssoit h nostre cabane u’est-il besoin d’un lus on ., p g remt ? nous rismes resoluton d’eprouver le reste du snocnge. Nous congediasmes nos dbmestiques, et nous ous sauvasmes avec ces deux rilles, dont la plus itgae n’avoit pas six.ans ; il nous faint porter l’iutre. Apras les mesmes peines que vous avez eries, nous arrivasroes sous ces rochers. Ma famille s’y estant arablie, ie retournay prendre le peu de meubles que vous voyez, les’ apportant a dlverses lois,.et roes livres anssi. Pour ce qui nons estoit.testa de bagues et d’argent, il estok-dja en lieu d’assurance : nous n’en avons pas encore eu besoin. Le voisinage du tleuve nous fait subsister, sinon’avec luxe et delicatesse, ave. c beaucoup de sant tout au moins. J’ prens du posson que le.vas vendre en une ville que ce mont vous cache, et oR e ne sui’s connu de personne. Mort polsson n’est pas si-tost sur la place qu’il est.vendu. Tousles habitaris sont gens riches, de bonne cher fort paresseux : Ils ont peine/t sottit de leurs murallies, comment viendrm. ent-ils icy m’interrompre ? ’ si ce n’est que vostre mary s’en mesle t la fin, et qu’il nous envoye des amans, soit de ce lieu-l&, soit d’un autre : les.ama ! s se font passage par tout ; ce n’est. as pour rten que leur protectcur a des aisles. Ces 11es, cornroe vous voyez, sont en tge de l’apprehender. le ne suis pourtant pas certain quelles prennent la chose du roesroe biais’-que I’a tof/iours pi’ise leur’ mere. Voila, Madame, cornroe e suis, arriv icy. Le vieillard finit par I’exageration de son bon-heur, et par les Ioiianges de la solitude. .’ Mais, mon pere, reprit PsicM, est-ce un si grand bien que cette’solitude’dont vous parlez ? est-il p’bssible que vous ne vous y : soyez point ennuy, vous ny vostre fille ? A quoy vous estes-ous occupez pendant dix armies ? "