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l’assurai que je ferais mon possible pour le faire comprendre dans l’amnistie que j’avais obtenue du général, pour le hameau où il avait été arrêté. Il me répondit qu’il était reconnaissant de mes offres, mais que rien n’était capable de le consoler de se voir prisonnier dans un château où, peu de jours avant, il commandait en maître ; qu’il se trouvait en France par la trahison des Anglais, qui avaient refusé de le rembarquer ; exposé à être fusillé, et ignorant ce qu’était devenue la maîtresse de ce château, auquel il prenait le plus vif intérêt.

— Vous la connaissez donc particulièrement, lui demandai-je. — Jeune homme, me répondit-il, votre conduite franche et généreuse m’a inspiré de la confiance ; et quoique nous défendions une cause différente, je puis, en blâmant votre