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l’appeler ; il ne répondit pas sur-le-champ, afin de donner à Lavalé le tems de se cacher ; et à lui de se déshabiller, pour faire croire qu’il était couché. Il ouvrit enfin, et montra un visage très-calme. Le maire était accompagné d’un membre du comité. Monsieur le procureur-syndic, lui dit-il, voici un monsieur chargé de faire perquisition chez madame Daingreville, où l’on dit que M. Lavalé est caché. Monsieur a ordre de l’arrêter. Je crois, reprit M. Durand, que vos recherches seront vaines ; j’ai soupé chez madame Daingreville, je n’y ai point vu M. de Lavalé, qui y est venu fort peu depuis le départ de M. de Saint-Julien. Au surplus, monsieur, voyons vos ordres, je suis prêt à vous accompagner si vous êtes en règle. Monsieur les recherchant, exhiba ses ordres, et M. Durand