Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/167

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mais pour les amans, je n’avois jamais pensé qu’ils puſſent eſtre de ce ſentiment. Monſieur de Nemours trouve, repliqua le Prince de Condé, que le Bal eſt ce qu’il y a de plus inſuportable pour les amans, ſoit qu’ils ſoient aimez, ou qu’ils ne le ſoient pas. Il dit que s’ils ſont aimez, ils ont le chagrin de l’eſtre moins pendant pluſieurs jours : qu’il n’y a point de femme que le ſoin de ſa parure n’empêche de ſon-