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une colere & un chagrin dont il donnoit tous les jours des marques. Son fils ne craignit ny ſa colere, ny ſa haine, & rien ne pût l’obliger à diminüer ſon attachement, ny à le cacher ; il fallut que le Roy s’accoûtumaſt à le ſouffrir. Auſſi cette oppoſition à ſes volontez, l’éloigna encore de luy, & l’attacha davantage au Duc d’Orleans, ſon troiſiême fils. C’eſtoit un Prince bien fait, beau, plein de feu & d’am-