Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/135

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avoit eſté mariée ; la haine le luy faiſoit dire, & non pas la verité : car je ſuis bien trompée, ſi la Ducheſſe de Valentinois n’épouſa Monſieur de Brézé, grand Senêchal de Normandie, dans le même temps que le Roy devint amoureux de Madame d’Eſtampes. Jamais il n’y a eu une ſi grande haine que l’a eſté celle de ces deux femmes. La Ducheſſe de Valentinois ne pouvoit pardonner à Madame d’Eſtampes, de luy avoir oſté le titre de