Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/125

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avoit pour elle la même vivacité & les meſmes ſoins que dans les commencemens de ſa paſſion. Madame de Cleves qui eſtoit dans cet âge, où l’on ne croit pas qu’une femme puiſſe eſtre aimée quand elle a paſſé vingt-cinq ans, regardoit avec un extrême étonnement l’attachement que le Roy avoit pour cette Ducheſſe, qui eſtoit grand’mere, & qui venoit de marier ſa petite-fille. Elle en parloit ſouvent à Madame de

Char-