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La Conque





SOLEILS ! POUSSIÈRE D’OR…




Soleils ! Poussière d’or éparse aux nuits sublimes
Où l’esprit éperdu s’envole et plonge en vain !
Vous épanchez sur nous, du fond des bleus abîmes,
La bienheureuse paix du silence divin,
Soleils ! Poussière d’or éparse aux nuits sublimes !

Mais qui sait, ô splendeurs, ravissement des yeux,
Qui déroulez sans fin vos spirales sacrées
Dans l’infini désir d’un but mystérieux,
Qui sait si, loin de nous, des voix désespérées,
De plus amers sanglots ne troublent pas vos cieux ?

Enfers ou Paradis des espaces sublimes,
Tels que nous qui passons, ombres d’un songe vain,
L’inévitable Mort, d’abîmes en abîmes,
Vous entraîne à jamais vers le Néant divin,
Enfers où Paradis des espaces sublimes !