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additions et corrections.

Anselme était-il le père de l’Ancelmet du poème, qui aurait été fils aîné, si le suffixe et a ici la signification qu’il a souvent (voy. ci-dessus, p. 206, note 6). En des actes importants de 1205 (Cartul. de S. Victor, n° 1115), 1212 (ibid., 930), 1218 (ibid., 910), 1220 (ibid., 926), on voit figurer un « Ancelmus », qualifié dans les deux derniers actes de « major », qui ne doit pas être différent de celui de la chanson.

P. 210, v. 3915..... « Cependant le jeune comte expédie ses lettres scellées..... » Nous avons du jeune comte au moins une lettre expédiée à cette époque, en l’absence du comte Raimon VI. Elle est datée du 11 mai, la date de l’année, qui n’est pas exprimée, ne pouvant être que 1216, voy. Archives municipales d’Agen, n° VII (cf. Revue critique, 1877, I, 353).

P. 219, n. 1. À la ligne 5, ajoutez : et 1218 (Cart. de S. Victor, II, 314).

P. 233, l. 4. « Sauf votre respect » (sitot m’o autrejatz), peut-être : « dussiez vous me l’assurer ».

P. 234, n. 1. C’est probablement le même Albeta qu’on voit paraître en 1241 en des actes importants, et de qui nous avons le sceau, appendu à un acte de 1250 ; voy. Teulet, Layettes du Trésor, n° 2950, et Tourtoulon, Jacme I le conquérant, II, 57, note.

P. 249, v. 4716. « Bertran », l. « B. » ; ce personnage s’appelait probablement Bernart ; voy. p. 469, n. 3.

P. 256, l. 1. J’aurais dû traduire menestral par « artisans » ou « ouvriers », et non par « soudoyers ».

P. 265, v. 5080, « Saint-Cernin » ; l. « Saint-Sernin » ; de même p. 271, v. 5220.

P. 284, n. 1. À la l. 4, il faut substituer « Foulques » à « Girart ».

P. 207, v. 5584. Ce prévôt est probablement le prévôt de l’église de Toulouse, Mascaron, que l’on sait avoir été en fonction de 1205 à 1216 au moins ; voy. Gall. christ., XIII, 77-8.

P. 291. Le siège de Montgranier eut lieu en 1217. La date placée au haut des pages doit être corrigée en conséquence. Elle est donnée correctement au t. I.

P. 301, n. 4. Il est intéressant de noter que ce fut dans la maison d’Ugo Joan que le comte Raimon VI mourut en 1222 ; voy. l’enquête de 1247 analysée par Catel, Hist. des comtes de Toulouse, p. 316.

P. 308, dern. ligne « Pierre », l. « Peire ».

P. 316, n. 6123, « Arnaut », l. « Arnaudon ».

P. 324, n. 3. Cf. une curieuse description de poitral dans un