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additions et corrections.

P. 28, n. 2. Rais, 511, ne signifie pas rayon, et la correction frais proposée par M. Chabaneau est évidemment inadmissible. C’est le même mot qu’au v. 1621, e si feron gran rai, l’ancien français , bûcher, sur l’étymologie duquel on a récemment discuté, voy. Romania, VII, 346 et 630, et qui paraît venir de ratis. L’article du vocabulaire doit être corrigé en ce sens.

P. 30, n. 2. Une légende analogue, relative à Pampelune, est mentionnée dans Aiol, 379-80.

P. 38 (v. 746), Béziers, lisez Nevers.

P. 41, n. 2. — Il est singulier que cette même erreur (la substitution de Winchester à Leicester), commise par les deux auteurs du poème, se rencontre aussi, à l’occasion d’un autre personnage de la même famille, Robert de Leicester, le grand-père maternel de notre Simon, dans un chroniqueur des croisades, Histor. occid. des crois., II, 204, note a.

P. 43, n. 2. Il y a, sur Guillaume de Contre, un témoignage précis, tout à fait en accord avec le poème, dans Étienne de Bourbon, éd. de la Soc. de l’Hist. de Fr., p. 44, n° 34.

P. 45, n. 2. Le même personnage, apparemment, figure dans une charte de 1209, d’après Dom Villevielle, I, 396.

P. 47, n. 1. Il y a sur Raimon de Ricaud une curieuse anecdote dans Guillaume de Puylaurens, ch. xxv.

P. 51, n. 2. Bouchart de Marli confirme en 1219 une donation à l’abbaye de Prouille, Doat, XCVIII, 56. Les anciens chansonniers français nous ont conservé de lui une chanson : Trop me pais de chanter taire.

P. 57, n. 2. Cf. le Ménestrel de Reims, éd. de Wailly, § 56.

P. 60, n. 1. Ajoutez que les biens d’un homme connu d’ailleurs, Guillem de Durfort, furent attribués à Robert Mauvoisin, voy. Doat, XCVIII, 49 v°.

P. 62. À la ligne 4 de la note, lisez Du Chesne, au lieu de Catel.

P. 63, n. 3. G. Cat est sans doute ce chevalier de Montréal que Guill. de Puylaurens, ch. xix, nous montre désertant la cause de Simon de Montfort.

P. 69, n. 1. Raimon de Termes est témoin dans un acte de 1201, Doat, CLXIX, 95.

P. 69, n. 2. Cf. sur les Brabançons un curieux passage dans Gautier Mape, de Nugis curialium (Camden Society), p. 60.

P. 82, n. 1. On trouvera d’autres détails sur la part des Toulousains au siège de Lavaur, dans G. de Puylaurens, ch. xvii.

P. 86, n. 2. Sur le sens de pertrait, cf. une charte de 1029 environ, dans Vaissète, éd. Privat, V, 393.