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Enfin, le glorieux triomphe, où reparaît saint Cado :

Il n’eût pas été l’ami des Bretons, celui qui n’eût point applaudi dans la ville de Josselin, en voyant revenir les nôtres vainqueurs, des fleurs de genêts à leurs casques.

Il n’eût pas été l’ami des Bretons, ni des saints de Bretagne non plus, celui qui n’eût pas béni saint Cado, patron des guerriers du pays ;

Celui qui n’eût point admiré, point applaudi, point chanté : « Au paradis comme sur terre, saint Cado n’a point son pareil ![1] »

  1. Voir La Villemarqué, Barzas-Breiz, édit. I ; p. 313, 325, 327, 327, 331.