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Guillaume Boyt ou de La Boytie eut pour enfants :

1° RAYMOND, qui suit ;

2° CLÉMENCE Bovriz, femme de Pierre Graulet, lequel, au nom de sa femme, et de concert avec Raymond Boît, son beau-frère, consent une reconnaissance à l’ouvrier du chapitre, le 22 octobre 1486, de certains biens situés a « las Places ». — Arch. hist., t. XV, p. 246. 3° Autre CLÉMENCE BOYTE, femme de jean Grignon, ou Grinhon, bourgeois de Sarlat. Ce dernier, au nom de Raymond Boit, son beau—frére, achète une terre, sise au territoire de « las Places ¤, de Philippe et Antoine Cleyrac. — Ils eurent une fille, GUILLEMETTE GRIGNON, mariée a Michel ou Micheau de Salis, bourgeois de Sarlat, qui, au nom de sa femme, fait une reconnaissance à l’ouvrier du chapitre de Sarlat, des terres ci-devant achetées au lieu de « las Places », le 29 mai 1507. -——Le zojanvier 154I (v. st.), elle reçoit de Bertrand Reyzades et consorts, habitants de Marcillac, la reconnaissance d’une maison sise à Marcillac, jadis vendue à Guillaume de La Boytie, par noble jean de Siorac, seigneur de Siorac (Dortric, n. r.), — Le 16 avril 1586, Jean de Salis, sieur de La Batut, fils et héritier universel de feu Me Antoine de Salis, lieutenant général de Sarlat, petit-fils de Michel et de Guillemette de Grignon, reconnaît à Gaspard de Longueval, ouvrier du chapitre, les mêmes terres du bien de « las Places » (de Cordis, notaire) (2).

II. Raymond Boyt, ou de La Boytie, bourgeois et marchand de Sarlat, mort avant 1499. Il épouse noble Hélène de Verdon (des environs de Belvés), qui vivait encore en 1502.

Le 3 janvier 1492 (v. st.), Raymond de La Boytie reçoit de Simon Bot la reconnaissance d’une pièce de terre située à Garaujac, nunc Graujac. - Arch. hist., t. XV, p. 241.

Le 30 décembre 1499, honorable homme Etienne de Manhanac, bourgeois et marchand de Sarlat, comme tuteur des enfants de feu Raymond Boyt, marchand de Sarlat, reconnaît tenir en fief de R. P. en Dieu Me Amand de Gontaud, évêque de Sarlat, deux moulins et un « hospice » dans lequel ces moulins sont situés, lesquels moulins sont appelés « del Cluzel » sive « de La Bastide », sur le ruisseau de Cuze, au territoire de Sarlat. - Arch. hist., p. 248.

Le 22 septembre 1502, noble Hélène de Verdon, comme veuve de Raymond de La Boytie, reçoit de Raymond de Montlavy une reconnaissance d’une pièce de terre sise au territoire de Molceyrières, nunc Moulayssiéres, commune de Sarlat (J. Amelin, n. r.), —- Arch. hist., p. 241.

Ils eurent pour enfants :

1° ANTOINE, qui suit ;

2° GAUCELIN, licencié en 1512. Cité par le Dr Payen. Très douteux. Il faut sans doute le confondre avec Gantounet.

3° GANTOUNET, qu’on voit figurer, en 1507 et 1512, en compagnie de ses frères dans deux actes cités plus bas.

4° ESTIENNE, qui figure lui-même, en 1507 et 1512, dans les actes ci-

(2) Les descendants actuels, par les femmes, des Salis de La Batut, sont les de La Borie, comtes de La Batut.