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NOTES de I'édition de Fr. Dûbner dans la Collection grecque de Didot ((Euvres morales, t. I, p. 734-739). · P. 188, l. I2 : Reiske propose (t. VIII, p. 400) la leçon suivante adoptée par les éditeurs subséquents : olôot cityavmrlyv ôiaqiepovtmç yevottévnv, « et je sais qu`elle fut l’objet de notre vive tendressen. P. 188, l. 18: Attrempé, modéré, bien réglé. Montaigne, qui emploie au moins deux fois Ie mot attrempance (Essais, I. II, ch. 12; I. III, ch. 1); a dit également: « L'ame est un air receu par la bouche, eschauffé au poumon, attrempé au cœur, et espandu par tout Ie corps » (Essais, l. II, ch. 12, éd. Naigeon, t. II, p. 289). P. 188, l. go : Montaigne fait allusion à ce passage (Essais, I.III, ch.4); P. 189, I. 38: Ces vers d`une tragédie d`Euripide, aujourd'hui perdue, Phaéton, nous ont été conservés par Plutarquc. Voy. Euripidis jïagmenta, publiés par F.-G. VVagner, dans IaîCollection grecque de Didot, p. 806. P. 189, I. 61 : N’en rien, c'est-à-dire « ni en rien ». (R. D.) P. 190, I. I2 : Auxjëslins et auxjeux. Le texte grec porte: Ev [·IaxXe·5p.owt, c'est·à-dire aux Bacchanales. P. 190, I. 3 1 : De la mesme source. Le grec porte En p.t&; nvqyîgç. L’éditi0n originale cle la traduction de La Boétie dit de la même farce. C`cst une erreur évidente et facile à comprendre, que M. Feugère a corrigée. P. 191, I. 60 : L'aîné des enfants de Plutarquc se nommait Autobule. P. 192, l. 18: Pour les servir. Montaigne employait le verbe servir comme intransitif, et les exemples abondent dans les Essais. On en trouve également dans La Boétie Iui-méme. Voy. ci-dessus Discours de la Servitude volontaire, p. 2, I.`5. P. 192, l. 26 : Dans la Consolation à Apollonius ((Euvres morales, dans la Collection grecque de Didot, t. I, p. 1;;), Plutarquc rapporte plus longuement le même apologue et le met dans Ia bouche d‘un ancien philosophe. ` P. I93, I. 40 : Tiennent en serre. « Tenir en ses serres se dit proprement ' de quelqu`un de ces oiseaux (les oiseaux de proie), quand il tient entre ses griffes quelque petit oiseau; mais nostre langage use de cette phrase, parlant de celuy qui tient quelcun à sa mercy» (Henri Estienne, de la Précellence du langage françois, éd. Feugère, p. 1;;). A P. 19;, I. 45 1 Entourné, entouré. Montaigne, Essais, I. I, ch. 19. P. IQ}, I. SI : Il est évident que le premier éditeur a oublié un mot; c’était Péquivalent du grec ôî).etp.p.ct qui désigne la friction avec parfums qu`on se faisait donner au bain. La Boétie avait dû écrire ou «1'rictionner» ou «oindre». (R. D.) P. 194, I. 1 1 : ti Il est question d’un personnage de ce nom dans plusieurs traités de Plutarquc, et particulièrement dans celui où il examinepourquoi la Pythie ne rend plus des oracles en ·vers,_ ch. 7 ». (L. Fougère.) P. 196, I. I3 : Faire prendre grand saut, c’est—à-dire apporter un grand trouble. Plutarque a dit oxiô' Emçêpouot avvwxtxëtc ôhaüûoetç. P. 197, l. 4I : Riches mecaniques. La Boétie a essayé de rendre ainsi le grec rate àveleuôéponç. P. 197, I. 43 : N’en usent point, quand ils l’ont perdu. Il y a ici une lacune qui déligure la traduction de La Boétie. Le texte grec porte ol`·1:o).)t§1 cuviyovteç oui Xpûvrat mzpoüouv, $0.}.Èx Gpnvoüat nal ôuoçopoüatv ànoïopévwv,