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P. 167. l. 38 : Montaigne rappelle cette coutume des rois de Perse (Essais, l. I, ch. 29).

P. 168, l. 14 : Platon, les Lois, l. V, trad. Victor Cousin, t. VII, p. 281-282.

P. 169, l. 40 : Meslange était alors féminin et ne s’employait au masculin qu’en poésie, d’après Nicot. Montaigne le fait cependant masculin (Voizard, Langue de Montaigne, p. 73).

P. 169, l. 55 : Plutarque, Vie de Paul Émile, ch. 7.

P. 170, l. 21 : Dot a été masculin, d’après son origine étymologique, dans tout le xvie siècle. C’est ainsi que Montaigne l’emploie (Voizard, Langue de Montaigne, p. 68). — Les charmes et le reste ; le grec porte : καὶ φάρμακα καὶ τὸν κέστον. La Boétie avait dû écrire, et le ceste, c’est-à-dire la ceinture de Vénus.

P. 170, l. 27 : Des dons. Le grec porte : μὴ τοῖς ὄμμασι γαμεῖν, μηδὲ τοῖς δακτύλοις. M. Feugère a remarqué judicieusement que La Boétie avait dû écrire : aussi peu se doit l’on marier des doigts.

P. 171, l. 35 : Diogène de Laerte, II, 33.

P. 171, l. 38 : Le grec ajoute : τὴν δὲ καλὴν· Τί οὖν, ἄν σώφρων γένωμαι ; Et si elle est belle : Que sera-ce si je suis sage ? La Boétie a omis ce dernier membre de phrase.

P. 171, l. 41 : Le tyran sicilien, c’est-à-dire Denis l’Ancien. Voy. Plutarque, Vie de Lysandre, ch. 3.

P. 171, l. 56 : A la nociere Junon, τῇ γαμελίᾳ Ἥρᾳ, à laquelle était consacré le mois de janvier ou γαμηλιών.

P. 172, l. 3 : Sentant à la drogue comme l’aloé. Le texte ajoute : ou toute autre drogue médicale. — Sentir à est souvent employé par Montaigne : « figues qui sentoient au miel » (II, 12). C’est là un des gasconnismes qui ont excité la colère de Pasquier contre le style de Montaigne (Lettres, XVIII, 1).

P. 172, l. 5 : Qu’il sacrifiast aux Grâces. Montaigne rappelle ce trait dans les Essais, II, 17. — Sur Xénocrate, on peut consulter la thèse de M. Denys Van de Wynpersse (De Xenocrate Chalcedonio, Leyde, 1882, in-8°).

P. 173, l. 42 : Plutarque, Vie de Phocion, ch. 42.

P. 173, l. 52 : Le calcon, c’est-à-dire les caleçons. La Boétie et Amyot traduisent ainsi le grec περισκελίδας.

P. 173, l. 54 : Sur Théano, dont il a été question un peu plus haut, voy. Dictionary of greek and roman biography and mythology de W. Smith, qui analyse et résume tous les renseignements sur cette femme célèbre.

P. 173, l. 62 : Vénus de Lide. Le grec porte : τὴν Ἠλείων Ἀφροδίτην. La Boétie avait écrit Vénus d’Élide.

P. 174, l. 11 : Plus cognus : ἀδοξοτέρους, dit le texte grec, c’est-à-dire moins honorés.

P. 175, l. 39 : M. Feugère a écrit sur ce passage une remarque très juste qu’il importe de reproduire ici : « Le grec porte le contraire, et Amyot s’est conformé à la lettre du texte, en traduisant : « Celuy (le mariage) de ceux qui couchent seulement ensemble » (τῶν συγκαθευδόντων) ; seulement est ajouté. La Boétie a supposé que la négation avait été omise par Plutarque, ou plutôt par ses éditeurs, et il l’a suppléée ; évidemment, c’est avec raison : dans le premier cas, en effet, ne voit-on pas qu’il est question des époux unis par le cœur ; dans le second, de ceux qui ne sont unis que par le corps ; dans le troisième, de ceux que ne joint entre eux ni l’un ni l’autre