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NOTES été adoptée depuis lors. Voy. dans lesAnndtationes in Xenophontem (p. 37), les raisons invoquées par Henri Estienne en faveur de ce changement. P. 104, l. I4 : Sommier, bete de somme.Montaigne: aservir de sommier _ à des soldats » (Essais, l. Ill, ch. 1 1). P. 104, l. 24 : _S0nt bien taillez, c‘est—à-dire sont bien de nature à fouler aux pieds leurs compagnons d’armes. Voy. Aug. Scheler, Glossaire de Froissart, v° taillié et taillier. ` P. 104, l. 28 : Supprimer la virgule après camp. P. 105, l. ·;5 : La Boétie n`a pas rendu exactement tous les termes techniques employés ici par Xénophon. P. 105, l. -57: Et ainsi, mais qu'ils aillent d'ordre. Ce texte de l‘édition originale me paraît suspect. Peut-étre faudrait-il lire: Et ainsi, mets qa’ils aillent, c`est-à-dire : «D’autre part, suppose qu’ils aillent. » Nous retrou- verons plus loin (p. I30, l. 9) la même confusion de mots. (R. D.) P. 105, l. 5; : De tourteau, oa de pain, ou de viande, ij p.e2Cv;ç,iQ éîp-mo, ij Hibou. Maillot, galette d’orge; ëtlaov, plat de légumes. P. 106, l. 24: ’Ev 'ôexotxllvtp otêymp auttuêrpcp, dans une salle de dix lits ·bien proportionnée. Comme le remarque M. Feugère, elle eût contenu un _ plus grand nombre de convives. M. Graux entend ce passage différemment; pour lui ôsxolxltvoç signifie de la contenance de IO xllvai, soit 100 coudées carrées ou 25 mètres carrés. P. 107, l. 58 2 Aveindre, atteindre. Montaigne: aau lieu de me monter et haulser de ma place pour y aveindre» (Essais, l. III, ch. 7). P. 110, l. I4 : Dont les estuves qui sont entre deux font la séparation. On trouve dans les premières éditions, celle d`Henri Estienne comprise, Oopav pakaveîtp tâptcuévnv. Les éditeurs modernes, au contraire, lisent MP4 , Bakavwvîj J»pv.o·p.év·qv, le gynécée cloturé par une porte fermant au pdkavoç, petit cylindre qui servait à assujettir la traverse d‘une porte et qu‘on n‘enlevait qu’avec une clef (Bakavéypa). P. 112, l. 9 : Droicturier, originairement, qui suit la ligne droite (Mon- taigne: « suyvre la voie battüe droicturiere 1), Il, 12), et, par extension, au figuré, qui aime le droit, la justice. Montaigne: «c‘est un grand personnage (Tacite) droicturier et courageux » (Essais, l. Ill, ch. 8). P. 115, l. 43 : Illumineg. Voy. ci-dessus p. ;7, variante g5. P. 1 16, l. 27 : Elle estrive,résister.Montaigne: «si le condamné estrivoit à leur ordonnance, ils menoient des gens propres àl‘exécuter» (Essais, l. Il, ch. g5). Voy. aussi l. ll, ch. 23; l. Ill, ch. 5, etc. P. 117, l. gg : La Boétie interprète le texte de Xénophon plutot qu‘il ne le traduit, dans la phrase qui précède. P. 117, l. 40: et que je le conte à ceste heure. Il y a, je crois, une faute dans l‘édition originale. Je lirais: et que je te conte à ceste heure, comme dit, d`ailleurs, le grec (X, 1;) ¢.i')G"KEP vûv oon lêyw. (R. D.) P. 1 17, l. 56 : Rabiller, redresser. Montaigne: « au lieu de rabiller nostre · faulte, nous la redoublons» (Essais, l. I, ch. 56). P. 118, l. 5 : Les commentateurs de Xénophon ignorent de quel person- nage il est ici question. P. IZO, l. go : Ajaire était indifféremment masculin ou féminin. Montai- gne l'emploie avec ces deux genres (Voizard, Langue de Montaigne, p. 69). P. [21, l. 34 : Aux Portiques, Ev Tl?) Eu¤··tv.§>, sous les galeries couvertes des 44