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NOTES 343 Mithra, divinité représentant le Soleil et le Feu, dans la mythologie des • anciens Perses. P. 86, l. 2o : Cicéron a inséré dans son dialogue sur la Vieillesse (ch. x7)· cette anecdote sur Cyrus. Il traduit ainsi cette dernière phrase: « Rectè vero te, Cyre, beatum ferunt, quoniam virtuti tuœ fortuna conjuncta est. » P. 87, l. 37: Viande désignait primitivement toute espèce d’aliment, tout ce qui était propre à nourrir l‘homme ou l’animal. C‘est le sens qu’il a ici, et dont quelques traces se sont conservées dans la langue. A la fin du XVI° siècle, il commença à prendre l‘acception particulière qu`il a aujourd’hui (Voy. Nicot, v° Viande.) P. 87, l. 51 : Kai yàp év np Xcôpqx xaï év up àia·1:zt&e`v. êv dipq ai êntxaiptdararat. rtpdîetç eiaiv, car, à la campagne et à la ville, les actions les plus opportunes sont toujours faites à heure fixe. P. 88, l. 7 : ’jiZv up péaqx roi).: xàprroiac rpëçoxîoa ·r§> xpatoüvrt ).¤tp.6eivew; Xénophon veut dire que la terre, poussant ses fruits en pleine campagne (iv rip p,餷q>), peut être la proie du vainqueur. Ce sens est éclairé par ce ' qui est dit ci—dessous p. 92, l. 20. P. 88, l. go: Le texte de Xénophon portait F; yi`; Oêkouca, et La Boétie a parfaitement rendu cette expression, qu`il traduisait le premier. M. Graux préfère lire Gab; oîsoa, qui est une leçon fournie par Stobée. P. 89, l. 40: Destourbier, empêchement, obstacle. Montaigne (Essais, l. ll, ch. 37; l. Ill, ch. rg). P. 90, l. 8 : Les vermines, ëpucîôat. C`est, à proprement parler, la · maladie des graminées qu’on désigne sous les noms divers de nielle, charbon, rouille. P. 91, l. 41 : Parsanniers ou parçamiiers, associés. « Celuy sera le meil- leur parsonnier qui apporte le plus en la société» (Bouchet, Serées, éd. Roybet, t. I, p. zgx). P. 91, l. 60: Les éditeurs récents de Xénophon, M. Schenkl, M. Graux, suppriment ce passage comme une interpolation (jusqu'à la page 92, l. 9). Xénophon, en effet, n‘a parlé nulle part, dans ce qui précède, de ce dont il est ici question. P. 92,.l. x4: Le plus facile à apprendre, p.a0eïv te pqietn. M. Graux supprimeégalement ces mots, quoique fournis par les manusciits, parce qu’il n’a pas été dit jusque—là que l’agriculture fût un art facile à apprendre et qu`il n‘en sera question que plus loin. P. 9;, l. 49 : Prou, assez. Montaigne: « prou de gens ont pensé que...» (Essais, I, 5.5); « les princes me donnent prou s’ils ne m’ostent rien » (Ill, 9). — Cet adverbe, qui ne s‘est maintenu dans la langue que dans l'expression peu ou prou, subsiste encore dans plusieurs patois. Provençal, pmu, pro; gascon, prou. P. 94, l. 6: On manque absolument de renseignements sur la personne de cet lschomache. P. 94, l. 8 : « Le portique de Zsiiç ’E).ev0éptoç formait, à ce que l‘on croit, une partie de la bordure occidentale de l`agora djAthènes» (Charles Graux). P. 94, l. 29: Eiç àvziôaatv rpinpapxiaç ii ,)(op·qyia;, pour un échange de triérarchie ou de chorégie. La Boétie n‘a pas rendu le sens de l`original. Lorsqu’il était désigné pour contribuer à l’équipement des flottes ou à l’entretien des chœurs, un Athénien pouvait se soustraire à cette charge en