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À la vue de ta forme merveilleuse et terrible, ô grand Être, les trois mondes sont frappés d’épouvante. »

21. Car voici que les troupes des dieux entrent en toi ; quelques-uns, effrayés, chantent en t’adorant ; les troupes des ṛishis et des Siddhas te bénissent et te comblent de louanges infinies.

22. Rudras et Âdityas, Vasus et Sâdhyas, Viçvedevas et Açvins, les Maruts, les Mânes, la troupe des Gandharvas, des Yakshas, des Asuras et des Siddhas, tous te contemplent émerveillés.

23. À la vue de cette apparition immense, aux bouches, aux yeux innombrables, aux bras, aux jambes, aux pieds sans nombre, ô héros aux grands bras, avec tes innombrables poitrines, tes crocs formidables, les mondes tremblent et je tremble, moi aussi.

24. En te voyant toucher le ciel de la tête, éblouissant de mille couleurs, les bouches ouvertes, les yeux immenses et flamboyants, je me sens épouvanté, je ne puis me ressaisir ni reprendre contenance, ô Vishṇu.

25. À la vue de tes bouches aux crocs formidables, pareilles au feu cosmique qui met fin à toutes choses, je suis éperdu, je ne sais où chercher un refuge. Grâce ! ô maître des dieux qui pénètres l’univers.

26. En toi se précipitent tous ces fils de Dhṛita-