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pour ouvrir complètement ce même cœur lorsqu’il se berce et s’endort souriant à des pensées mystérieuses et enivrantes !

Volé et exploité par tous et partout, malade, livré à des mains mercenaires, ou envoyé à l’hôpital par le propriétaire qui craint de n’être pas payé.

Devenu vieux, infirme, mourant, des héritiers cupides qui contemplent ses souffrances d’un œil sec, supputant les heures qui lui restent à vivre, et ne lui donnant qu’à regret un verre d’eau dans la crainte de le faire revenir.

Aussi, le poète l’a-t-il bien dit :

     Mon lit (bis), mon pauvre lit,
          Mon lit solitaire