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parfaite, une faconde intarissable, et de plus, comme cordes de rechange, toutes les qualités qui peuvent constituer le meilleur des époux.

Il semble que tout doive aller à souhait ; qu’il n’y a plus qu’à passer l’habit, à se présenter, à amener la blanche fiancée devant l’écharpe municipale et à prononcer la formule sacramentelle !

Mais qui définira jamais le cœur de la femme et les fantastiques caprices d’une imagination de jeune fille ? Qui vous dit qu’au moment de tendre la main pour prêter le serment solennel, un mouvement irrésistible du cœur, un cri de la passion, ne lui fasse soudain avouer que son amour est donné, qu’elle aime Trin-