Page:L’Enfant du plaisir, ou les délices de la jouissance, 1803.djvu/99

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
( 83 )


d’ailleurs elle sentait une certaine apparition périodique qui rendait la chose impossible pour le moment ; mais que quand elle se serait convaincue de ma prudence, elle ne serait point ingrate. Je voulus insister, tous mes propos furent inutiles.

Etant retiré dans ma chambre, je trouvai l’aimable Julien, il ne s’était ni déshabillé ni couché, il craignait d’être malhonnête à mon égard ; son valet l’avait quitté pour aller au devant de moi, et n’avait point reparu… Si j’eusse présumé que vous fussiez ici, lui dis-je, j’aurai frappé, vous m’auriez ouvert, et je me serais évité d’interrompre ma tante jusqu’à présent.

Julien s’était amusé pendant mon absence à fouiller dans ma bibliothèque ; il y avait trouvé les livres les plus licencieux, enrichis de gravures. Parmi celles qui lui faisaient le plus de sensations,