tative, finissez, de grâce… vous me tuez…
fous m’étouffez… Ah !… juste ciel… vous
êtes monstrueux… ah ! cela est terrible…
Ne comptez pas désormais que j’aurai
cette complaisance… je vous le dis pour
la dernière fois… Si l’on savait des choses
pareilles !… Vous me blessez… doucement…
plus doucement… ah !… dieux…
je n’aurais jamais cru… que tu eusses entré…
jusques… là… » Les deux amans
commencèrent alors une joute aussi rapide
que vigoureuse. Abeline croisait ses
jambes sur le dos de son amant ; les transports
d’amour et de plaisir remplacèrent
de vaines simagrées. Elle secondait par
de fréquens bondissemens les secousses
qu’elle recevait de son robuste vainqueur,
en lui disant… Quel plaisir voluptueux
tu me fais… mon bon ami… encore…
toujours… ah !… foutr… mon tendre
ami… je me pâme… je… je… me meurs
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