donna à nos désirs ; nos attitudes sont
plaisantes : Julienne est debout au milieu
de nous ; Albino lui relève les jupes par
derrière, tandis que j’en fais autant par
devant, les épingles de son fichu que
nous lui ôtons, nous servent pour attacher
sa chemise de chaque côté ; chacun
de nous adore le temple où il brûle de se
fixer. Albino écarte ses fesses rebondies,
le sentier lui paraît trop étroit, pour
s’en rendre l’entrée plus facile, il humecte
avec sa langue ; moi plus heureux,
ma route était frayée, je venais d’en juger
l’instant d’auparavant, après avoir
ainsi provoqué ma belle au plaisir, nous
nous introduisons tous deux dans le centre
qui nous convient… La pauvre Julienne
ne soufflait pas le mot, quelques
soupirs échappés à regret ne se faisaient
qu’à peine entendre ; pour nous faciliter
davantage ou pour que sa honte soit
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