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amie ; mon autre main parcourait son sein admirable ; une seconde offrande à Vénus fut le résultat de ma victoire ; on ne voulut m’en permettre davantage ; car il était alors une heure après minuit, et l’on pouvait être en peine à mon logis. Un baiser délicieux fut notre bonsoir… dans ce moment la femme de chambre vint nous prévenir que l’on était déjà venu deux fois demander monsieur d’Angeville : tout me forçait à me retirer. Constance m’embrassa de nouveau et me dit qu’elle m’attendrait le lendemain entre six et sept heures du soir pour faire un tour de promenade et qu’elle avait bien des choses à me dire.

Je me retirai promptement au logis, ma tante, qui n’avait point voulu se coucher tant mon absence lui causait d’inquiétude, me vit avec plaisir ; et comme elle avait l’esprit bien fait, elle n’attribua