se rajusta ; je lui en demandais la cause,
tandis que je la trouvais admirable dans
un si charmant désordre, elle me répondit :
la décence… J’implorai de nouveau
la faveur de jouir complètement d’elle ;
mais elle avait une crainte extrême, celle
de la maternité. J’employai toute mon
éloquence pour lui en ôter la frayeur :
par de tendres attouchemens je la provoquais
au plaisir… enfin à force de prières
je parvins à la décider, en lui rappelant
sa promesse, Constance était jolie mais
elle était capricieuse, tant de laides le
sont bien du moins ma belle n’avait pas
de caprices maussades « puisque je te l’ai
promis, me dit-elle, je dois tenir ma parole »
je voulais la conduire à son lit ;
mais elle ne le voulut pas ; nous retournâmes
vers le sopha mystérieux, Constance
s’y plaça elle-même à son aimable
fantaisie : elle était couchée sur le côté
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