sistance pour dévoiler tant de beautés,
néanmoins j’y parvins… Dieux ! quel dédale
de volupté ! Psyché fut moins belle,
l’Amour avait moins de désirs. Constance
est presque nue, sa jupe et sa chemise
de lin sont retroussés jusqu’à son
spencer. — Ah ! le libertin, me dit-elle,
voyez comme il me met… démon, veux-tu
finir. — Oui, oui, mon adorable
Constance, lui répondit-je, oui, mais
permets-moi seulement un baiser… —
Un baiser, polisson, en voilà plus de
mille… Mon œil avide contemple à découvert
des trésors bien dignes de l’être
pour le bonheur de tout mortel : jambes
d’albâtre et cuisses de satin reçoivent
l’empreinte de ma bouche, et la ferveur
de mes transports me fait braver toutes
les craintes. J’entr’ouvre le céleste palais
où nous donnons une âme à l’essence de
nos plaisirs… un poil blond et touffu en
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