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le-champ chez elle pour lui présenter ses excuses et lui témoigner combien elle était affligée de ne pouvoir accepter une offre aussi flatteuse. J’obéis avec joie, et j’y fus à l’instant.

Madame Constance était une personne de vingt-six ans ; son époux, absent depuis long-temps pour quelque mission diplomatique, la laissait dans un état d’inaction dont elle n’était pas plus contente, selon quelque confidence secrète dont elle avait fait part à son amie, et que furtivement j’avais entendu. Son physique était séduisant, sa parure, dont elle s’occupait extraordinairement, ajoutait encore à ses charmes ; enfin, pour la définir en deux mots, c’était une femme fastueuse qui put jamais se rencontrer. J’adressai mon compliment à cette dame, qui le reçut avec toute la politesse et la galanterie dont elle était capable. Mais,