non, non, mon ami, quand nous serons
mariés. Sa main jusqu’à ce jour novice et
pure essayait encore d’empêcher le vainqueur
d’entrer dans la place dont l’amour
lui livre la jouissance.
Dans le cas si pressant, les circonstances sont toujours promptes et les momens abrégés, Lisette n’a plus la force de se défendre ; on n’entend que des soupirs, quelques petits gémissemens annoncent la douleur qu’elle éprouve par le doux plaisir de céder… sa main se glisse en vain vers l’endroit qui lui devient si sensible… nous la voyons les cuisses écartées et le regard fixé vers son amant… un cri perçant nous avertit de sa défaite,… Lisette connaît le plaisir, et s’abandonne au gré du mortel heureux qui le lui fait goûter… Dieux ! quels tableaux !… que n’ai-je l’éloquence d’en peindre les beautés et Lucas en vigoureux athlète,