Page:L’Enfant du plaisir, ou les délices de la jouissance, 1803.djvu/136

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 118 )


étaient rondes, blanches, fermes et potelées, à peine pouvait-on les entrouvrir ; ses cuisses ne leur cédaient en rien par leur forme et par leur douceur ; sa fourrure était d’un blond parfait, et si abondamment fourni, qu’on ne pouvait apercevoir la fente de son bijou. Elle était posée, douce sans nonchalance, prude sans affectation ; elle inspirait à-la-fois le respect par sa modestie et l’amour par son entretien. Oh ! Abeline ! si j’avais eu le bonheur de te connaître plutôt, l’attachement que j’aurais eu pour toi m’aurait évité bien des folies !…

Elle s’échappa de mes bras pour reprendre sa chemise, mais je l’en empêchai toujours pour jouir du plaisir de la voir courir par la chambre dans l’état où elle était. Elle prit enfin le parti, pour se soustraire à mes yeux, de se cacher dans son lit. Je l’y suivis, et bientôt