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amour pour la belle Lucile que monsieur Julien s’est chargé de m’introduire et de me présenter, voilà le véritable fait lui dit-il, ma respectable dame. La vieille toujours revêche, lui répondit : « Par ma foi, monsieur voilà une belle recommandation que la vôtre, il sied bien à un morveux tel que vous de m’en amener un autre que je ne connais pas davantage ; allez tous les deux à l’école avant de vouloir vous marier, mademoiselle n’a pas besoin de vous ; elle a ce qu’il lui faut, ce qui lui convient ; c’est un homme mûr, rassis et qui ne cache point la moitié de sa figure sous ses cheveux et l’autre dans sa cravatte, » Je voulais me retirer ; mais mon complice insista pour lui répondre : « Pardonnez, lui dit-il, hideux et respectable reste du temps passé ; sur votre avis nous allons retourner à l’école pour apprendre la politesse ; car vous n’êtes