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souvent.

La Férina eut un sourire, et, réglant de suite la question de l’indiscrétion commise par la troupe, elle sortit de sa matinée trois billets de banque de cent francs, et les tendit à Jacques, en disant :

— Voilà une part supplémentaire que je vous verse, afin que vous pensiez surtout à vous, en vous rappelant plus tard votre arrivée chez moi.

Jacques les mit dans la poche de sa veste, et s’inclinant, répondit :

— Je commencerai par vous présenter mon monde, et on jouera sous vos yeux : « Amours de femmes ». Cela vous convient-il ?

— Parfaitement.

Elle s’allongea dans une pose langoureuse, pour bien voir en face cette étrange famille, et Jacques s’agenouillant saisit par le bas la jupe de Lina, qu’il découvrit jusqu’à la ceinture, et dit :

— Je vous présente notre jolie brune Lina, fruit de paradis, fruit de volupté, dont le ventre invite à l’amour, dont la toison ordonne les caresses, dont les cuisses attirent les désirs de l’homme, et dont les fesses de satin sont douces à la main et aux lèvres ! La voyez-