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— Ma fois, plus d’un gros quart d’heure.

Thérèse s’approcha de son mari, lui mit une main sur le bras, et lui demanda :

— Où vous cachiez-vous, petit mari ? M’espionnais-tu, par hasard ?

— À savoir…

— Qu’as-tu vu ?

— Je vois La Férina et M. Lagneux qui sortent de la maison. Ils étaient donc ici ? En voilà des visites !

Il venait de rejoindre le groupe de causeurs, et considérait Gaston Gressac, affalé sur un banc, trahissant un très vif essoufflement, résultat certain de l’abus qu’il avait fait des lèvres de la jolie et coquine Thérèse.

Le doute n’en pouvait subsister dans l’esprit d’un homme d’expérience comme Jacques. Sa femme avait arraché le sperme à fortes doses des couilles du brave homme, et elle ne s’était arrêtée que par pitié. Du reste, si elle aimait de sucer, Gressac, de son côté, s’enrageait à ce qu’on le suçât, et nul n’ignorait qu’il recherchait ce plaisir avec une passion à y récolter des troubles physiques et moraux. Était-ce à une suceuse à s’en préoccuper ?

La pine de l’homme bandait dur dès que les lèvres féminines l’aspiraient, et ne demandait

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