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En un bond Thérèse se redressa, et, sans hésiter, se dépouillant de toute sa toilette, se mit en complète nudité. La Férina, dans une pose énigmatique, demi-couchée, demi-assise, la laissait agir, la suivait des yeux. Nue, Thérèse s’approcha et s’agenouilla de nouveau, en disant :

— Suis-je comme vous le désirez ?

— Je veux vous voir debout, tout près. Venez, venez par ici que je contemple votre corps.

Thérèse s’empressa d’obéir : elle se plaça devant les yeux de La Férina avec grâce et finesse. Celle-ci lui toucha le minet, les fesses, les cuisses, les nichons, et reprit :

— Tu es belle, tu es jolie, tu mérites toi-même d’inspirer les désirs des femmes. Eh bien, puisque tu m’aimes, tâche d’effacer par tes caresses le doux et tendre souvenir que m’ont laissé celles de ton mari.

Elle se rejeta en arrière, en retirant vers son cou le faible voile qui cachait son con et ses cuisses, Thérèse s’accroupit entre ses jambes, et la gamahucha avec fougue, avalant sa motte, son clitoris, lorsqu’elle entendait sa voix murmurer :

— Plus fort, plus au fond, va, marche, je