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LES VOYAGES

avec empressement, tandis que les compositions historiques des peintres médiocres sont méprisées.

Quelques femmes ont écrit sur l’éducation ; leur intention est louable sans doute, mais elles auroient dû songer que la première enfance n’a besoin que de soins assidus dirigés par la médecine, et que dans un âge plus avancé la recherche des meilleurs moyens de développer l’esprit et de former la raison, est un des problèmes les plus difficiles de la morale et de la métaphysique, et par conséquent au-dessus de leur force : aussi quand une mere douée d’un excellent jugement sentit le besoin d’être guidée dans l’éducation de sa fille, elle s’adressa à l’immortel archevêque de Cambrai, et en reçut de si sages avis et de si admirables préceptes, que le sujet paroît être épuisé.