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LES VOYAGES

bition inquiette et l’excessive vanité qui caractérisent la nation française, dans ces deux vers,


« Nul n’est content de sa fortune,
« Ni mécontent de son esprit. »


Mais, lorsqu’elle a voulu s’élever jusqu’au genre dramatique, elle a échoué complètement. On sait assez que le poëme épique offre encore plus de difficultés.

J’ai cependant encore à parler d’un chef-d’œuvre qui honore les femmes, la princesse de Clèves. Dans cet ouvrage l’élévation des sentiments se trouve unie à la délicatesse, le naturel à la noblesse. De ce roman à tous les autres faits par les femmes, l’intervalle est immense, car les meilleurs ne s’élevent guere au-dessus du mé-