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SUR LA CHINE.

que des extraits d’ouvrages imprimés séparément, ou publiés dans les différents recueils académiques.




Philosophicai transactions. Mémoires de la société royale de Londres. Ce recueil précieux pour les sciences contient peu d’articles sur la Chine (au moins jusqu’en 1794) ; et encore, à l’exception de l’extrait d’un voyage à Chusan, par Cunningham, et de la description de quelques curiosités, tout le reste est tiré d’auteurs Français et Allemands. L’Angleterre, n’ayant point eu, comme les pays catholiques, de missionnaires à Pékin, n’a pu recueillir directement, comme eux, des renseignements sur ce grand empire. Il y a lieu d’espérer que la société asiatique fondée à Calcutta par le célebre chevalier Jones, et qui a déjà donné dix volumes de mémoires, dont deux ont été traduits en français avec des notes du savant Langlès, profitera de ses relations avec le Thibet et les contrées voisines des provinces du sud-ouest de la Chine, pour ajouter aux connoissances que