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SUR L’INDE.

Musulman, bons et généreux pour le paisible Indou, respectons ses lois antiques et sacrées, dirigeons son industrie, soyons enfin la providence de ceux qui ne savent pas être indépendants ; et montrons à l’univers étonné, à quel degré de prospérité et de gloire peut atteindre une grande nation sous les auspices de la morale et de la liberté. »

En achevant ces mots, l’orateur proposa d’ouvrir un registre pour souscrire les sommes nécessaires à l’exécution de ces grandes mesures, et sur-tout à assurer la solde des deux armées. Aussitôt on s’empresse autour du bureau ; des millions sont votés. Le colonel Freeman, en accédant au plan proposé, veut se charger lui-même d’arrêter le gouverneur, et de le renvoyer en Europe. « Il a mé-