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DE KANG-HI

mettoient point leur considération comme font ceux qui, prenant le moyen facile de rendre par des personnalités leurs articles plus piquants, s’attirent des injures et des sarcasmes, qui les rendent à leur tour les jouets du public.

Les journalistes, quel que soit leur talent, ne peuvent prétendre à aucune considération, s’ils ne montrent constamment de la sévérité pour les principes, et de l’indulgence pour les personnes, et s’ils ne mettent autant de modération dans leurs éloges que dans leurs censures. Il faut donc avant tout qu’ils s’abstiennent de parler de ces ouvrages absolument mauvais, dont il est impossible de rendre compte sans couvrir les auteurs de mépris et de ridicule. La correction des fautes grossières est sans profit pour la littérature, et ne fait qu’ex-