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164 LES MANUSCRITS OE LÉONARD DE VINCI

3 V. 4 r. Conjugaisons, latines.

5 r--

A moiirdela vertu ( i ) . — La calandre (l'alouet- te), si on l'apporte en face d'un malade, qui va mourir, lui tourne le dos et ne le regarde jamais. Si le malade doit guérir, elle ne le perd pas de vue et elle est cause que sa maladie s'en va.

Ainsi, l'amour de la vertu se détourne d'une chose vile et triste et contemple les choses honnêtes et vertueuses. Elle a sa patrie dans les nobles cieux, à l'instar des oiseaux dans les vertes forêts, sur les branches fleu- ries; et cet amour se montre mieux dans l'adversité, comme la lumière qui brille d'autant plus qu'elle est dans les ténèbres.

��(i) Quoique cette bestiaire symbolique soit en maieure partie tirée d'un ouvrage édité à Venise en 1474, elle repro- duit les idées du moyen âge et on la trouverait mise en œuvre dans les sculptures du douzième et du treizième siècle. Peut- être le Spéculum naturale de \'incent de Reauvais, lecteur de saint Louis, fournirait-il la plupart des traits bizarres et si amusants que le Maître a extrait de Fiore di vertu che traita vtlii huinani, et comme si dev: acqui&tare la virlie, réimprimé en 1 740, à Rome.

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