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L’ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE.

cieux. Au milieu de bosquets de verdure, sur un soubassement baigné par les eaux d’un bassin entouré de fontaines jaillissantes, de vases et de statues, s’élève une loge ouverte qu’il décora de stucs et d’agréables peintures. Deux escaliers, conduisant à des paliers abrités

Fig. 22. — Villa Pia.

par de petits murs ornés de niches et de bancs en marbre, offrent un premier repos à l’ombre des grands arbres qui les entourent. De chaque côté on traverse ensuite un portique en forme de temple avant de pénétrer dans une grande cour pavée en mosaïque. Cette cour, au milieu de laquelle jaillit une fontaine, est fermée d’un mur d’appui, contre lequel des bancs sont commodément disposés. Au fond, et comme un pendant à la loge, un vestibule ouvert, soutenu par des colonnes, précède le rez-de-chaussée du pavillon principal qui, en plan, donne assez la figure d’un T et jouit de chacun de ses étages d’une vue magnifique.