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L’ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE.

de Laval fit certainement venir un architecte de Tours ou de Blois.

Oiron (Deux-Sèvres), qui, demeuré inachevé en 1519, après trois années de travaux, fut continué, de 1542 à 1550, par Claude Gouffier, dit le Grand Écuyer.

La Roche-du-Maine (Vienne), très probablement dû aux mêmes artistes que Bonnivet.

Dampierre (Charente-Inférieure), où, dans un long plafond de galerie à caissons, on sent l’influence de l’érudite Jeanne de Vivonne, tant vantée par Brantôme.

Usson (id.), plus riche qu’élégant, pour la majeure partie l’œuvre d’un architecte local assez médiocre.

La Rochefoucauld (Charente), immense forteresse brillamment transformée de 1520 à 1535.

Puyguilhem (Dordogne), remarquable surtout par la finesse et l’élégance des parties décoratives, exécutées sous François Ier.

Bourdeille (id.), construction de forme carrée, sans toiture apparente, visiblement imitée des villas italiennes.

Lanquais (id.), magnifique modèle de l’architecture du temps de Charles IX.

Cadillac (Gironde), royale habitation du duc d’Épernon, élevée de 1598 à 1603 sur les plans de Pierre Souffron.

Caumont-Savès (Gers), même possesseur et probablement même architecte.

Lauzun (Lot-et-Garonne), commencé sur de grandes proportions, mais demeuré inachevé en 1570.

Bournazel (Aveyron), l’une des œuvres les plus