Page:Léo - Les Désirs de Marinette.djvu/57

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Feuilleton du Journal LE PEUPLE
DU 6 MAI

LES DÉSIRS DE MARINETTE[1]



Après trois mois de séjour en Italie, le vicomte de Villegard était de retour à Paris. Il apprit la maladie de Marie, sa convalescence, et vint la voir en ami. Elle le reçut avec un étonnement profond du calme qu’elle éprouvait en sa présence, calme si vrai qu’il en fut piqué et le laissa voir. Mais elle répondit simplement :

— Je ne vous aime plus.

Un jour, qu’assise dans un fauteuil, seule au salon, Marie s’absorbait en des rêves pénibles, le doux mirage qui la visitait souvent lui revint sous les yeux plus distinct que jamais.

C’étaient les grandes roues des carrières se

  1. Voir les numéros depuis le 27 avril.