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Les Pharisiens (Jésuites de ce temps-là) le firent mettre en croix.

Il ne manquait pas alors de prophètes qui, de même que Jésus, prêchaient la fin du monde et la venue d’un Messie ardemment attendu. Jésus parlait aussi contre les riches, aimait les pauvres, les humbles et les enfants. Mais, Juif de la religion de Moïse, il croyait au démon et à l’Enfer. Il y fait allusion plusieurs fois dans l’Évangile, s’adressant aux Pharisiens.

« Serpents ! race de vipères ! comment pourriez-vous éviter d’être condamnés au feu de l’Enfer ? — C’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents ! »

Ailleurs, parlant encore de l’Enfer, il dit : « Un feu qui ne s’éteindra jamais. »

Il s’appelle lui-même, tantôt fils de Dieu, tantôt fils de l’homme ; et parle souvent de son Père, qui est aux Cieux. Prophète parmi les prophètes, crucifié parmi les crucifiés, l’histoire n’a point écrit son nom. Ce n’était qu’un innocent sacrifié de plus ou de moins ; et le nombre en était grand alors, s’il est vrai que Titus, surnommé les Délices du monde, après avoir pris Jérusalem, fit crucifier 70.000 Juifs, pour les punir d’avoir défendu leur ville !

On cite un passage d’un historien peu connu, Josèphe, parlant de Jésus ; passage qu’on dit avoir été plus tard intercalé. On assure que les quatre Évangiles de ses disciples : Mathieu, Marc, Luc et Jean, ne furent publiés que longtemps après, dans