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portations du Royaume-Uni. Sous certains rapports l’Allemagne a fait des progrès plus considérables, mais il n’y a pas somme toute, d’avance disproportionnée, et sur beaucoup de marchés importants pour le Royaume-Uni c’est à peine si l’Allemagne paraît. »

Dans ces limites restreintes, si l’on ne considère que la concurrence allemande, et si l’on n’oublie pas que ces statistiques n’indiquent aucunement quelles espèces ni quelles quantités de marchandises représente une valeur déterminée d’exportations, on peut accepter les chiffres de M. Giffen. Mais c’est tout.

Cependant si nous prenons les chiffres de M. Giffen, tels qu’ils ont été donnés dans ses tableaux détaillés (pp. 461-467 du journal sus-mentionné), et qu’il a tabulés avec beaucoup de soin, de façon à prouver que la part de l’Allemagne dans les importations de plusieurs régions européennes, telles que la Russie, l’Italie, la Serbie, etc., a diminué, aussi bien que la part du Royaume-Uni, tout ce que nous pouvons conclure de ces statistiques, c’est qu’il y a d’autres pays, en dehors de l’Allemagne, à savoir les États-Unis et la Belgique, qui font une concurrence très effective à l’Angleterre, la France et l’Allemagne, quand il s’agit de fournir les produits manufacturés que la Russie, l’Italie, la Serbie, etc., demandent encore à l’étranger.

En même temps, ces chiffres ne donnent au-