Page:Kropotkine Champs, usines et ateliers.djvu/192

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

se présentera des clients pour la demander[1].

Qui plus est, il y a tout lieu de croire que cette méthode elle-même est sujette à un nouveau perfectionnement au moyen du repiquage. Les céréales seraient alors traitées comme le sont les légumes en horticulture. Telle est, du moins, l'idée qui commence à se faire jour depuis que les méthodes de culture des céréales appliquées en Chine et au Japon sont mieux connues en Europe[2].

L'avenir, — un avenir très proche de nous, je l'espère, — montrera toute l'importance d'une telle méthode de culture des céréales. Mais point n'est besoin de spéculer sur cet avenir. Déjà, dans les faits mentionnés en ce chapitre, nous avons une base expérimentale pour améliorer de bien des façons nos méthodes actuelles de culture et augmenter considérablement nos récoltes.

Il est évident que dans un livre qui n'est pas destiné à être un manuel d'agriculture, je ne peux que donner quelques aperçus permettant au lecteur de penser par lui-même sur ces matières. Mais le peu qui a été dit suffit pour montrer que nous n'avons pas de motif de nous plaindre du surpeuplement et que nous n'avons pas à nous en effrayer pour l'avenir. Nos moyens

  1. Voir Appendice K.
  2. Voir Appendice L.