Page:Klingsor - Humoresques, 1921.djvu/56

Cette page n’a pas encore été corrigée

LA PINTE VIDE


Un homme menace et la femme crie Comme une pie borgne; Un enfant longuement sanglote; Ainsi va la vie.

Pourtant le printemps tremble et dans l'air attiédi Traînent des souffles de bonheur et de lilas; Pourtant le vieil amour a passé là Jadis.

Hélas! jeunesse est loin Et voici la pinte et la bourse vides; Il ne reste plus maintenant que ride Et chagrin.