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fai ![1] Vos serez fessés comme i’faut. Je compte ben qu’i’s’passera du temps avant qu’vos d’mandicz qu’lé beignets i’r’froidissent. Mais Mr. Vidley, c’est lui qui vos étrillera le mieux de tout. Il est vif, c’est mé qui vos le dis. »

Tom, d’un pas lourd, s’en alla traire. Les portes de la grange se refermèrent derrière lui, et dans le jour tombant une grande tristesse s’appesantit sur tous sauf Abraham, qui s’étendit éloquemment sur Mr. Vidley, son humeur et la vigueur de son bras.

Corkran se retourna dans le foin et battit en retraite vers le grenier vide, suivi de son armée.

« Rien de bon, fut son verdict. J’ai peur que tout ne soit fini pour eux. Il vaudrait mieux nous défiler.

— Oui, mais regarde ces sales vaches, dit Mc Turk, en crachant de là-haut sur le dos d’une génisse. Il nous faudra une semaine pour les éloigner de la fenêtre, et cette brute de Tom va nous entendre. Il est juste de l’autre côté de la cour, à traire.

— Bombarde-les, alors, dit Corkran. La peste,

  1. Ma parole ! dans le patois du Devonshire.