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fait évader celle qu’on pleurait, lorsque Philips vint rendre la joie et le bonheur au malheureux père.

Cette jeune fille, pénétrant enfin quel était le sort de Caroline, vint lui témoigner sa joie par des larmes et de naïves caresses. Caroline la serra contre son cœur, la remit dans les mains de son père, qui la bénissait, quand Philips lui rapporta son Amélia, presqu’anéantie par la frayeur et le chagrin, mais heureusement tirée du péril imminent qu’elle avait couru. On apprit presqu’aussitôt la mort de sa mère ; et comme elle délivrait Milord des