Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 5 - 1808.pdf/154

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 150 )

lina l’apperçoit. « C’est toi, lui dit-elle, dont l’obstination m’a perdue ! Malheureuse, j’ai tout fait pour toi, et tu as conservé le serpent dont l’existence me tue ! Eh bien ! tu mourras avec moi. » Au même moment, elle se jete sur sa fille, qui lui tendait les bras d’un air suppliant, la renverse à ses pieds sans défense, et l’allait poignarder, malgré les efforts des femmes qui la gardaient. Mais heureusement Philips avait suivi sa jeune maîtresse ; d’un bras vigoureux, il repoussa cette femme, et releva la tremblante Amélia, qui avait presque